Nous tirons partis de la topographie et de vues lointaines pour proposer un signal fort lorsque l’on entre dans la ville. Nous proposons de redessiner la « skyline » de Bretignolles-sur-mer, de révéler le centre historique de la ville en s’appuyant sur le « déjà-là » : édifices patrimoniaux (église, presbytère, maison des frères, salle de cinéma…), usages (pétantque, associations, marché…) et patrimoine paysager (pins, tapis végétal, verger, vues lointaines…). Le clocher de l’église émerge de la cime des arbres du nouveau parc. La frondaison des arbres définit l’unité de projet. La trame aléatoire des plantations laisse une grande liberté programmatique et formelle pour les aménagements urbains du Parc de la Canopée. Les axes structurants accompagnent les parcours quotidiens et les jardins invitent à la promenade, aux parcours buissonniers et aux jeux.
L’unité de ce parc fragmenté en jardins, vient du revêtement en béton et du mobilier en bois structurant le Parc de la Canopée. Le béton des cheminements dont la finition bouchardée fait ressortir les granulats calcaire blanc et ocre, doit s’harmoniser en colorimétrie et en texture avec les minéralités des bâtiments et notamment des bétons de site en brique de la Maison de santé et de la Maison des associations. Le mobilier bois (bancs, assises, chasse-roues et bacs) est en chêne raboté, une essence locale s’harmonisant bien pour une mise en œuvre massive et brute à l’échelle des espaces publics.
Prix régional Pays de la Loire de la construction bois catégorie « travailler accueillir » en 2020.
Approche environnementale : A l'échelle de la ville le projet se positionne entre dune et bocage dans des terres jardinées de Bretignolles-sur-mer. Le projet propose de perpétuer ce lien par une continuité de jardins qui mettent scène des micro-écosystèmes urbains diversifiés. Chaque jardin avec ses conditions de sol et d'exposition offre une palette végétale parfaitement adaptée ne nécessitant pas d'arrosage particulier. La gestion aérienne des eaux de pluies est privilégiée. Les espaces plantées sont l'occasion d'intégrer des micro-topographie, des mouvements de terre qui captent des eaux de ruissellement des cheminements
Financement :
– Autofinancement de la commune
– Région Pays de la Loire (CTR, maison de santé)
– Etat (DETR)
– Etat (FSIL)
– Département de la Vendée (Contrat Vendée Territoire)
– Certinergy
Bureau(x) d’études : BAP (paysagistes), NOVAM (structure et VRD), ATBI (fluides), GESTIONBAT (économiste et OPC), SYMBIANCE (acousticien)
Photographe : Emilie Gravoueille